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Le développement de la filière figue sèche en débat

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Le développement de la filière figue sèche de Béni-Maouche est lié à l’augmentation de sa production et à l’amélioration de sa qualité.

C’est ce qui est ressorti de la séance de démonstration, organisée la semaine dernière par la subdivision de l’agriculture de Seddouk, sur le bouturage du figuier, en présence des acteurs locaux de la filière.

Mais la concrétisation de cet objectif, selon des spécialistes, est tributaire d’une solution au problème d’approvisionnement en plants. A tour de rôle, M. Afroune Ferhat, CTA de la commune de Beni-Maouche, M. Hadjout, formateur en arboriculture au CFPA de Béni-Mouche, M. Meziane Youcef, président de l’association des figuiculteurs de la commune de Béni-Maouche, ainsi que des producteurs de figues ont été les acteurs de cette séance de démonstration.

«Cette technique de multiplication du figuier consiste à bouturer le figuier in situ, en creusant un large trou et en y enterrant une forte branche ramifiée, le bourgeon sommital sortant à peine du sol. Le figuier émet facilement des racines, quelle que soit la profondeur à la plantation», soulignera un des spécialistes de cette filière.

A l’unanimité, les observateurs ont salué cette louable action. «C’est une très bonne initiative pour apprendre à cette nouvelle génération les techniques classiques du développement du figuier».

A noter par ailleurs que le 7 février dernier, s’est tenue l’assemblée générale ordinaire de l’association des figuiculteurs de la commune de Beni-Maouche. Ce conclave a vu la présence de représentants de la CAW de Béjaïa, de l’Itafv Sidi-Aïch, du subdivisionnaire de Seddouk, du CTA Béni-Maouche, d’élus de l’APC, du conseil interprofessionnel de l’arboriculteur et des adhérents de l’association.

La direction des services agricoles de la wilaya de Béjaïa a également organisé le 6 février une séance se sensibilisation et de vulgarisation sur le thème «La veille phytosanitaire et les traitements d’hiver en arboriculture et olivier». Une opération organisée par la subdivision de l’agriculture de Tazmalt en collaboration avec la DSA et la CAW de Béjaïa, au niveau de la ferme pilote Abderrahmane Mira de Tazmalt.

Côté statistiques, à noter que la Kabylie est la première région du pays à produire les figues fraîches et sèches. Béjaïa, avec sa région de Béni Maouche, détient la tête du peloton, en couvrant près de 34% du marché national, suivi par Tizi-Ouzou et Boumerdès avec 23 % et de Sétif avec une part de marché de 13 %.

A Hammouche.

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Appel de l’UGTA à un sit-in aujourd’hui devant la wilaya

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L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) de Béjaïa a appelé à un sit-in de protestation pour aujourd’hui jeudi, à partir 11h, devant le siège de la wilaya, afin de «protester contre le licenciement, par le patron de l’Établissement commercial international (ECI) Boudiab, spécialisé dans les produits alimentaires, de 17 travailleurs».

Ceux-ci avaient tenté de créer une section syndicale au niveau de cette entreprise. «Au moment où les travailleurs de la wilaya de Béjaïa s’apprêtent à célébrer, le 24 février prochain, le 63e anniversaire de la création de l’UGTA, le patron de l’ECI Boudiab vient de licencier 17 travailleurs qui voulaient créer une section syndicale sous l’égide de l’UGTA», dénonce l’Union locale dans une déclaration-appel, tout en soulignant «qu’une campagne d’intimidation et de harcèlement est dirigée envers les autres ouvriers en activité».

Se considérant comme «partie prenante de la stabilité et de la paix sociales», l’Union de wilaya réclame l’intervention des pouvoirs publics pour «réhabiliter les travailleurs licenciés abusivement» et appelle ses conseils syndicaux à se solidariser avec ces ouvriers, en participant massivement à ce rassemblement.

«Il s’agit là d’un premier acte de protestation pour dire non à cette injustice et hogra», assène un syndicaliste de l’UGTA. Pour sa part, la LADDH de Béjaïa, qui prévoit l’organisation d’une rencontre avec la société civile, dimanche prochain, pour décider «d’une action d’envergure», a dénoncé «une atteinte à un droit syndical».

B. S.

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25 vaches laitières volées à Ouled Barka

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Les voleurs de bétail ont encore frappé à Bouira. En effet, un nouveau cas de vol de vaches laitières vient d’être signalé dans la localité d’Ouled Barka, relevant de la commune de Sour El-Ghozlane, au Sud de la wilaya de Bouira. Selon des sources locales, c’est un troupeau de 25 vaches laitières, d’une valeur de plus de 200 millions de centimes, qui a été volé durant la soirée de mardi à mercredi, dans un hangar appartenant à un jeune éleveur de la localité.

Au lendemain du forfait, la victime, qui n’a pu que constater le vol, a aussitôt alerté les services de la Gendarmerie nationale qui ont ouvert une enquête. Selon nos informations, les malfaiteurs, qui ont opéré de nuit, auraient même empoisonné le chien de la victime, afin de ne pas attirer l’attention du voisinage. Pour rappel, le dernier acte de vol de bétail a été enregistré au mois de mars dernier, dans une ferme agricole de la localité d’El-Hachimia.

Ce phénomène touche plus particulièrement les régions Sud de la wilaya parce qu’elles sont connues pour leur nature agropastorale et sont sises à la frontière avec les wilayas de M’sila, Medéa et Bordj Bou-Arreridj, ce qui facilite la tâche aux malfaiteurs, qui transfèrent souvent les têtes volées vers d’autres wilayas.

O. K.

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Zemali attendu aujourd’hui à Tizi-Ouzou

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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, est attendu, aujourd’hui, à Tizi-Ouzou, pour une visite de travail et d’inspection à travers plusieurs communes de la wilaya.

À son arrivée, le ministre sera reçu par les autorités de wilaya avant d’entamer sa visite qui le conduira dans un premier temps dans la localité de Tamda, dans la commune d’Ouaguenoun, pour inspecter les 242 logements FNPOS en construction et donner des orientations pour mener à bon port ce chantier dans les meilleurs délais.

Le ministre et sa délégation seront par la suite de retour à la commune de Tizi-Ouzou pour la pose de la première pierre du projet de réalisation du siège de l’ONAPH. Toujours au chef-lieu de la wilaya, le ministre aura à inaugurer également le nouveau siège FNPOS et la situation du secteur lui sera présentée.

Au milieu de la journée, la délégation se rendra à Draâ El-Mizan, au sud de la wilaya, pour l’inauguration de l’annexe ANSEJ locale. En milieu de l’après-midi, la délégation sera de retour au chef-lieu de wilaya pour la visite d’une école privée de formation aux métiers de l’aviation (aéronautique), créée dans le cadre du mécanisme CNAC.

Et pour terminer sa visite, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale visitera les stands du Salon des jeunes investisseurs, où il présidera également la cérémonie de clôture de cette manifestation.

À rappeler que ce Salon de jeunes investisseurs, lancé le 11 février, a vu la participation d’une trentaine d’investisseurs. Lors de son ouverture officiel, le wali de Tizi-Ouzou l’a qualifié «d’événement majeur» puisque l’investissement constitue un déterminant essentiel de l’économie nationale pour la création des richesses et de l’emploi, précisant que «les jeunes investisseurs ont une réelle volonté à s’investir dans l’innovation et les pouvoirs publics sont déterminés à les accompagner dans leurs missions».

M. Zemali aura, donc, à vérifier de visu l’état des lieux de l’investissement dans la wilaya de Tizi-Ouzou et ne manquera certainement pas de donner des orientations pour encourager les jeunes à oser dans ce domaine qui constitue, faut-il le souligner, un déterminant essentiel pour diversifier l’économie nationale et pour la création de la richesse et de l’emploi.

Hocine T.

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De Kamel Amzal à Assil Belalta

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Par Sadak Aït Hamouda

Mort violente de deux étudiants, un Zimbabwéen et un Algérien, en deux jours. Il y a de quoi s’interroger sur l’insécurité qui règne dans les campus, les cités universitaires et aux alentours. Cela a amené le ministre de l’Enseignement supérieur à réitérer sa volonté de garantir aux étudiants la sécurité. Qu’à cela ne tienne.

La quiétude et la tranquillité des étudiants doivent être l’alpha et l’oméga des préoccupations de la tutelle. Il n’est pas normal qu’un extra entre dans une cité et égorge un étudiant, et que des malfrats, pour un portable, en trucident un autre. Et l’on se rend compte, enfin, que nos campus ont besoin d’être sécurisés.

Mais ce n’est pas nouveau. Beaucoup d’étudiants se sont plaints de la violence qui émaille leur quotidien, en dehors et à l’intérieur de leurs cités. Le Ministre a annoncé : «Les services de son ministère ne ménagent aucun effort, en vue de sécuriser les universités et les cités universitaires». C’est ce que souhaitent tous les Algériens, étudiants ou parents d’étudiants.

L’Université est tout sauf un coupe-gorge, c’est l’endroit où l’on dispense le savoir dans toute sa diversité, où l’on se familiarise avec les sciences, la philosophie et la culture, pas un endroit où l’on risque sa vie. Il y a des années, on y a enregistré le premier assassinat, celui de Kamel Amzal par les intégristes. Et aujourd’hui, on assassine de nouveau. Cela est intolérable. L’on s’attend à ce que son enfant en sorte avec un diplôme, pas à le pleurer à ses funérailles. Il est incompréhensible et inadmissible que de tels drames aient lieu, quel qu’en soit le motif.

S. A. H.

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Sit-in des employés du pré-emploi

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En grève depuis une semaine, les employés recrutés dans le cadre du dispositif du près-emploi (DAIP) au niveau de la direction des impôts de la wilaya de Bouira, sont montés au créneau hier en organisation un rassemblement de protestation devant le siège de cette administration.

Ces travailleurs ont soulevé deux revendications qu’ils jugent «légitimes» et interpellent les responsables concernés pour les satisfaire. Ils réclament en premier lieu l’intégration dans des postes permanents de l’ensemble des employés recrutés dans le cadre de ce dispositif, en plus de la suspension des transferts des fonctionnaires permanents d’autres wilayas vers la direction de la wilaya de Bouira : «Nous avons été recrutés depuis plusieurs années déjà.

Certains d’entre nous ont même une expérience de dix années dans certains postes. Nous travaillons au même titre que les fonctionnaires permanents et nous assurons des missions même en dehors des heures de travail et à l’extérieur de la direction», dira l’un des protestataires. Selon notre interlocuteur, la goûte qui a fait déborder le vase et a poussé les travailleurs à entamer ce mouvement de grève illimitée est l’affectation récente d’une employée au niveau de cette direction par un décret de la direction générale de la fonction publique.

Selon ces protestataires, cette dernière a été recrutée, dans un premier temps, dans le cadre du dispositif DAIP au niveau de la recette d’Aïn-Bessem, avant qu’elle ne soit recrutée officiellement par la création d’un nouveau poste budgétaire via une dérogation spéciale de la fonction publique : «Nous avons été surpris au début du mois de janvier par le recrutement d’une nouvelle fonctionnaire pour laquelle une dérogation spéciale a été faite par la direction générale de la fonction publique.

Cette dérogation ne répond à aucune logique ou règlement du travail, c’est pour cela que nous réclamons un recrutement immédiat pour l’ensemble du personnel du pré-emploi», ajoute notre interlocuteur. À noter, enfin, que toutes nos tentatives pour joindre la nouvelle directrice des impôts de la wilaya, notamment pour avoir sa version des faits, sont restées vaines.

Oussama Khitouche

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194 projets d’investissements enregistrés en 2018

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L’Agence nationale du développement et de l’investissement (ANDI), antenne de Béjaïa, a financé, durant l’exercice 2018, pas moins de 194 projets d’investissements dans plusieurs secteurs, pour un montant global de 11 milliards de dinars, a indiqué A. Abdelkrim, directeur de ce dispositif étatique d’aide à la création d’entreprises et d’emplois.

Ces investissements prévoient la création, à terme, de 1 851 postes de travail permanents, assure le même responsable. 74 porteurs de projets ont choisi de se lancer dans le secteur du transport, alors que 54 autres ont investi dans le secteur de l’industrie.

Ainsi, le tissu industriel de la wilaya a été renforcé, à la faveur de ces investissements, par 13 unités agroalimentaires, 12 unités industrielles spécialisées dans la fabrication métallique et électronique, 11 unités de l’industrie plastique, 4 unités de textile et 3 unités de production de matériaux de construction, a détaillé le directeur de l’ANDI.

Par ailleurs, le secteur du bâtiment et des travaux publics a enregistré 30 projets d’investissements, suivi de près par le secteur des services avec 24 projets. il s’agit de services destinés aux ménages ou aux entreprises, a-t-on précisé. Le bilan des activités de l’ANDI pour l’année 2018 fait également état de 5 projets lancés dans le secteur du tourisme et 3 seulement dans le secteur de la santé.

A noter que ce dispositif, à l’instar d’autres organismes mis en place par l’Etat pour financer et promouvoir la création d’entreprises et d’emplois, accorde plusieurs avantages aux investisseurs. Il s’agit, notamment pour les projets créant jusqu’à 100 emplois, d’une exonération de l’impôt sur le bénéficie des sociétés (IBS) et de la taxe sur l’activité professionnelle, pour une durée de 3 ans.

A cela s’ajoutent la franchise de la TVA pour les biens et services importés ou acquis localement entrant directement dans la réalisation de l’investissement, ainsi qu’une exonération de droits de douane pour les biens importés.

B. S.

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Le chômage, ce mal qui ronge la jeunesse

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Chaque année, des dizaines de milliers de jeunes, pourtant diplômés, débarquent sur le marché de l’emploi pour allonger encore une liste de chômeurs déjà trop longue.

Les mécanismes prévus par l’État, notamment les contrats à durée déterminée ou indéterminée, ou même les mécanismes d’insertion sociale et les quelques postes mis sur le marché par quelques investisseurs sont loin d’endiguer le chômage.

Un mal qui ronge la société et qui est à l’origine de plusieurs maux, jusque-là étrangers à la wilaya de Tizi-Ouzou. Du coup, l’informel et la vente de produits prohibés prennent des proportions alarmantes, en sus de la multiplication du phénomène du vol et de la violence qui s’installent de manière galopante. Toutefois, la solution ne vient ni de l’informel, ni des pratiques prohibées et encore moins de la violence.

Il faut également signaler un fait rare : dans les pays plus développés, un demandeur d’emploi accepte les débouchées qui se présentent, en attendant de trouver le poste auquel il aspire et répondrait au mieux à ses compétences. En Algérie, en revanche, les chercheurs d’emploi ont ce pêché mignon de vouloir un emploi «bien rémunéré» et si possible aussi sans grand soucis pour ne pas dire d’efforts à fournir.

En effet, en plus de se montrer exigeants côté pécuniaire, des demandeurs d’emploi veulent un job à moindre effort. En somme, un salaire sans trop de tracas et de sueur. Du coup, les jeunes, universitaires ou autres ne font que retarder leur entrée au marché du travail. Ce qui explique le cas des «vieux jeunes» célibataires et sans emploi. Ce qui aboutit parfois au renforcement des rangs des malfrats et de trafiquants de tous genres.

Chose aussi qui pousse des centaines de jeunes à prendre le large sous une forme ou une autre. La harga est devenue une question d’actualité à laquelle aucune solution n’est encore trouvée. La mer continue d’engloutir des dizaines, voire des centaines, de jeunes annuellement.

À travers les différentes localités de la wilaya de Tizi-Ouzou, entre autres, Ouaguenoun, Tigzirt, Azeffoun, Larbaâ Nath Irathen, Azazga et Ouadhias, les rues et les cafés maures ne désemplissent pas et sont toujours envahis par des jeunes contrairement aux mœurs pas si anciennes où on ne pouvait trouver que de vieux retraités dans ce genre d’établissement.

Le gain facile et les postes dit propres et bien rémunérés ou le visas pour l’étranger restent la priorité de milliers de jeunes algériens. À rappeler que le vrais taux de chômage au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou (à ne pas se fier au chiffre officiel qui ne retient que les sujets inscrit à l’agence de l’emploi –voir entretien ci contre-) est des plus forts au niveau national. Les investisseurs et les entreprises créatrices d’emplois boudent la région depuis des décennies.

Les quelques tentatives initiées çà et là demeurent trop insuffisantes pour absorber le flux toujours grandissant de demandeurs d’emploi. La situation s’explique en clair par l’indisponibilité de zones industrielles et de zones d’activités (vraiment actives). Comment expliquer qu’à Tizi-Ouzou, il n’existe qu’une zone industrielle créée dans les années 1970 et quelques zones d’activités non opérationnelles pour la plupart ?

La solution ne vient ni des mécanismes d’insertion sociale ni des contrats de travail à durée déterminée. L’implantation de plus de zones industrielles et d’activités, en passant par donner de l’attrait au secteur de l’investissement, peut à lui seul constituer une source effective de richesse et d’emplois.

Hocine T.

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«59 132 demandes d’emploi enregistrées en 2018»

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Le directeur de l’AWEM de Tizi-Ouzou, Yazid Tizerarine, parle dans cet entretien de tout ce qui a trait au marché du travail local, la demande, les placements et les autres activités de son agence.

La Dépêche de Kabylie : Pouvez-vous nous dresser le bilan de l’année 2018 ?
Yazid Tizerarine
: Avant de répondre à votre question, laissez moi dire que notre agence s’occupe des indicateurs de l’emploi, à savoir la demande exprimée, les offres d’emploi, les placements mais aussi fait un travail d’accompagnement par l’organisation d’ateliers de techniques de recherche de l’emploi, chose que nous organisons une fois par semaine à travers les dix agences que nous gérons. Concernant la demande d’emploi, nous avons enregistré 59 132 demandeurs d’emploi. Chaque demandeur qui s’inscrit se voit attribuer un numéro unique qui va le suivre durant toute sa carrière professionnelle. Je tiens aussi à signaler que chaque prétendant peut faire plusieurs demandes, soit pour trouver un poste meilleur que celui qu’il occupe, soit en perdant son emploi. Nous avons différents types de demandeurs. Il s’agit de primo demandeur, des demandeurs déjà disposant d’un emploi, des demandeurs qui ont perdu leur emploi et autres, c’est-à-dire les promoteurs dans le cadre de la CNAC, l’ANGEM et l’ANSEJ.

Selon vous, le nombre de demandeurs d’emploi est de 59 132. Qu’en est-il de l’offre ?
L’offre n’est malheureusement que de 19 024 postes de travail. Dans le bâtiment, nous avons enregistré une offre de 7 120 offres, les services 6 404, l’industrie 5 329 et enfin l’agriculture avec 171 offres. En 2018, nous avons, donc, pu placer 15 536 demandeurs d’emploi. Le secteur des services est classé en première position avec 5 536 placements, le bâtiment vient en seconde position avec 5 224 placements, l’industrie 4 604 placements et enfin le secteur de l’agriculture en dernière position avec 172 placement y compris un placement issu de l’offre de 2017. À tous ces placements, il faut ajouter les placements du CTA (Contrat de travail aidé) qui est de 2 422 placements. Au total donc, en 2018, nous avons placé 17 958 demandeurs d’emploi. Il y a aussi le DAIP avec 2 035 placements. Dans ce cadre, 531 employés ont été d’ailleurs permanisés.

Qu’en est-il du travail d’accompagnement qu’effectue votre agence ?
Pour accompagner et former les demandeurs d’emploi, nous avons organisé 387 ateliers pour quelque 3 718 demandeurs. Nous leur apprenons les techniques de recherche de l’emploi, à savoir la rédaction des CV, les lettres de motivation et les entretiens d’embauche. Nous intervenons aussi au niveau des centres de détention, en collaboration avec l’ANGEM, la CNAC et l’ANSEJ, une activité qui rentre dans la cadre de la convention de notre tutelle et le ministère de la Justice, ceci pour permettre aux détenus de se réinsérer dans le marché du travail une fois leur peine épuisée.

Quel est le taux de chômage au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou ?
D’abord je tiens à expliquer ce que c’est qu’un chômeur. Un chômeur c’est une personne en âge de travailler qui n’a aucun revenu, sans travail et qui est activement à la recherche d’un emploi et il est aussi inscrit dans les agences d’emploi publiques ou privées. Pour revenir à votre question, le taux de chômage officiel dans notre wilaya est de 8,40%.

Entretien réalisé par Hocine T.

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84 000 nouveaux demandeurs d’emploi au plan national

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Selon l’Office national des statistiques (ONS), le taux de chômage a été estimé à 11,7 % en mois de septembre 2018 contre 11,1 % en avril, soit une augmentation de 0,6 point.

C’est ce qu’a rapporté, avant-hier, l’APS auprès de l’ONS. En effet, selon les résultats de l’enquête réalisée par l’ONS, intitulée «Activités, emploi et chômage en septembre 2018», le nombre de la population en chômage a ainsi été estimé à 1,462 million de personnes en septembre dernier, contre 1,378 million de personnes en avril 2018 et 1,440 million de personnes en septembre 2017.

La répartition des chômeurs selon le diplôme obtenu fait ressortir que 668 000 chômeurs n’ont aucun diplôme, soit 45,7% de l’ensemble des chômeurs. Les diplômés de la formation professionnelle en constituent 26,4% de l’ensemble de la population en chômage, soit 386 000 chômeurs, alors que les diplômés de l’enseignement supérieur en forment 27,9%, à savoir 408 000 chômeurs.

Chez les hommes, le taux de chômage a connu une augmentation en passant de 9% en avril 2018 à 9,9% en septembre 2018. En revanche, le taux de chômage chez les femmes a connu une très légère baisse passant de 19,5% en avril 2018 à 19,4% en septembre 2018. L’étude de l’ONS a fait savoir que le nombre de la population active a atteint 12,463 millions de personnes contre 12,426 millions en avril 2018 (contre 12,298 millions en septembre 2017).

La situation du marché du travail en septembre 2018 s’est caractérisée essentiellement, a encore ajouté l’ONS, par «une augmentation relativement timide (+0,3%) du volume de la population active par rapport à avril 2018, avec un solde positif de 37 000 personnes».

S’agissant de la population occupée (personnes ayant un emploi), la même source a précisé qu’elle a été estimée à 11,001 millions de personnes en septembre dernier contre 11,048 millions de personnes en avril dernier, «soit une baisse de 47 000 personnes. Cette baisse est observée essentiellement dans le secteur privé».

Samira Saïdj

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Les produits du terroir plus chers

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«C’est un produit du pays», louangent les petits producteurs locaux qui proposent le fruit de leurs mains à tous ceux qui s’arrêtent devant leur étal. Ce dernier consiste en une caisse en plastique ou un sac en jute étalé à même le sol.

Le piment dont la forme est caractéristique du produit local attire les amateurs qui en demandent par plusieurs kilogrammes à la fois, même si le prix est parfois supérieur à celui de la marchandise importée des autres régions. «Qu’importe le prix, le piment du verger de chez nous est irremplaçable pour accompagner le couscous», disent les habitués. Les figues sèches dont la production a été très faible cette année n’ont pas de prix. Elles sont de plus en plus rares sur le marché, d’année en année. Pour en trouver, il faut se rendre chez les vendeurs spécialisés dans la vente de graines, de la semoule et autres produits de l’agriculture.

Conservées dans des sachets en cellophane, comme un bien précieux, elles sont présentées sur le comptoir à la vue des gourmets qui en raffolent avec du petit lait ou de l’huile d’olive. Elles sont également le sandwich des paysans qui en prennent plein les poches avant de se rendre dans les champs.

Cependant, on ne les voit plus au marché hebdomadaire comme auparavant. Même en ville, peu de commerçants en disposent vu son prix. Elle a subi une hausse vertigineuse en peu de temps. De 600 DA il y a quelques années, elle dépasse 1400 DA cette année.

De quoi dissuader les plus fins gourmets. Bien que chaque région se vante de la qualité des fruits de ses champs, les habitants d’Aïn El Hammam ne trouvent à leur goût que l’huile issue de la pression des olives locales. Les prix comme pour les figues dépassent toujours celle de Tazmalt, Akbou et autres.

Si les marchands venus de ces régions «liquident» leur produit à 600 DA, les locaux ne consentent pas à la céder à moins de 750 DA même si certains la proposent à 700 DA. La demande pour d’autres articles de saison tels les navets ou en été les haricots verts, produits localement, est également importante de la part des consommateurs de la région qui acceptent de payer plus cher «des fruits et légumes sans produits chimiques».

La qualité gustative des produits de nos régions montagneuses est sans pareille. Malheureusement, hormis les oliviers et à un degré moindre le figuier et le cerisier, les paysans, faute d’eau pour l’irrigation ne s’investissent pas dans la production de légumes dont la rente pourrait être substantielle. L’expérience d’un agriculteur d’Aït Sidi Ahmed qui fournit en haricots verts «bio», un grand hôtel à Alger, est à méditer.

A. O. T.

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Des projets finalisés, d’autres lancés

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Après plusieurs arrêts, notamment en raison des dernières intempéries, les travaux de revêtement de la route menant au village Guergour, dans la commune de Lakhdaria, sont à leur phase finale d’exécution, apprend-on de la cellule de communication de l’APC.

Selon cette dernière, le maire, M. Gourra, accompagné des membres de l’exécutif et des services techniques, a effectué, mercredi dernier, une visite sur le chantier. Sur place, la délégation a assisté au parachèvement des travaux sur ce tronçon long de 3,5 km.

M. Goura s’est dit content que le projet soit mené à terme et comme prévu, d’autant plus qu’il avait promis aux villageois, au cours de plusieurs visites sur les lieux, de faire de son mieux pour accélérer le travaux et les livrer dans les délais impartis.

Pour rappel, ce projet a connu quelques difficultés, ce qui a amené les responsables de la commune à tenir plusieurs réunions avec l’entrepreneur en charge de l’opération pour lever les entraves et accélérer la cadence.

En janvier dernier, ce sont les intempéries qui ont quelque peu freiné l’avancement de travaux de revêtement. La reprise est intervenue ces derniers jours à la faveur du retour du beau temps. Tout en se félicitant de l’achèvement de l’opération, les villageois de Guergour présents sur les lieux ont profité de la présence des élus locaux, à leur tête le maire, pour leur exposer leurs préoccupations.

Par ailleurs, nous apprenons de la cellule de communication de l’APC de Lakhdaria que des efforts sont déployés par l’exécutif communal pour parachever les travaux de revêtement au niveau du quartier El-Menzel (Zemmouri). Un bureau d’étude a été engagé en fin janvier pour évaluer le coût des travaux supplémentaires, afin de procéder au lancement de la dernière phase des travaux, qui concerne le revêtement de la route.

Au quartier Ouldach, les travaux d’aménagement ont été menés à terme il y a près d’un mois. Il ne reste qu’à lancer le revêtement. Toujours dans le cadre de la réhabilitation du réseau routier, l’on apprendra que le marché portant sur le revêtement de la route «de la décharge», au village de Zbarboura, a été attribué, en janvier dernier, à une entreprise qui a déjà installé le chantier.

L’autre route concernée par des travaux de réhabilitation est celle de Baba Aïssa, dans le quartier de Hazama. Le marché a d’ores et déjà été confié. D’un délai de réalisation de quatre mois, ce projet va coûter 12 millions de dinars à la commune. A préciser, enfin, que des procédures sont actuellement en cours en vue de relancer les travaux d’aménagement des quartiers El-Krichiche et du 20 Août.

D. M.

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Les militaires et la STP mobilisés

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La neige a obstrué la RN30 au niveau du col de Tizi N’kouilal, bloquant ainsi toute circulation automobile entre deux versants du massif du Djurdjura.

La poudreuse, qui s’est accumulée au sommet du col pour atteindre deux mètres de hauteur, mettra plusieurs semaines pour fondre et libérer la route, si, bien sûr, d’autres d’autres tempêtes de neige sur ces hauteurs culminant 2 000 mètres d’altitude ne surviennent pas.

Sur le tronçon de 10 km entre le village Imezdhourar et le col, les services de la STP, aidés par les militaires, ont réussi à rétablir la circulation depuis deux semaines, à l’aide de chasse-neiges et de l’épandage de sel.

Mais il n’en demeure pas moins que les derniers kilomètres, avant d’atteindre le col, où se trouve le poste avancé des militaires, sont extrêmement dangereux à cause du verglas et d’une épaisse couche de neige, qui a «enseveli» plus de la moitié de la chaussée par endroits. Plus bas, entre le tunnel et le village Ath Hamadh, ce sont des tas de galets, de la boue et de gros rochers qui occupent la partie supérieure de la chaussée.

En dépit de l’état non carrossable de la route, des centaines d’amoureux de la nature et amateurs de sensations fortes s’aventurent jusqu’à proximité du col, malgré le fait que le croisement entre deux véhicules légers est pratiquement impossible à plusieurs endroits. Sur certains points, la chaussée s’est extrêmement rétrécie et permet difficilement le passage d’un seul véhicule, d’autant plus que le côté bas est bordé de vertigineux précipices.

On ne s’en sortirait pas indemne d’une chute à ces endroits. Jeudi dernier, il a été constaté de visu des affaissements dangereux de la chaussée. A cela s’ajoutent des glissières ébranlées. Les affaissements s’aggraveront avec l’arrivée du beau temps, à partir de la mi-mars, dans le cas où des ouvrages de consolidation ne seraient pas réalisés en toute urgence, notamment le système de gabionnage.

O. S.

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La zone d’activité de Tripoli non exploitée

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La mini-zone d’activité de Tripoli dans la commune de Boudouaou, à l’ouest de Boumerdès, est détournée de sa vocation initiale. Les quinze lots attribués aux investisseurs pour créer leurs entreprises et démarrer l’activité ne sont pas exploités à bon escient. Par conséquent, la création de la richesse et de l’emploi sont relégués aux calandres grecques.

Neuf investisseurs sur les quinze n’ont pas déposé le permis de construction au niveau de l’APC pour obtenir le sésame de lancement de projet. A titre d’exemple, les entreprises Sarl Promed, Sarl lait Choco Clate, et Sarl Nova n’ont pas été créées en raison de l’absence de permis de lotir délivré par l’APC.

Les promoteurs, selon le P/APC et comme mentionner sur un document de l’agence de gestion et d’organisation foncières de la wilaya, ne se sont pas présentés aux services concernés pour déposer le dossier de permis de construction. D’autres promoteurs ont transgressé la loi en construisant des bâtisses sans avoir l’aval de l’autorité octroyant les permis de lotir.

C’est le cas du promoteur Sahraoui.S, qui a réalisé une bâtisse totalement finie sans avoir le permis de lotir. Le document que nous avons sur nous, énumère également, des investisseurs dont le dossier est étudié avec des réserves qu’il faut lever. Les promoteurs ne se sont pas présentés justement pour les lever et les projets n’ont pas vu le jour.

Quatre projets présentent des réserves notamment celui de Ben Ouiche Lila qui n’a pas levé les réserves depuis le mois d’octobre 2017. De ce fait, le contrat de l’agence foncière a expiré. Deux autres projets soulèvent des réserves mais leurs promoteurs y ont retiré les dossiers pour les lever et de les déposer après études afin de se lancer dans l’activité. Cette mini-zone se trouve à quelques encablures de l’APC de Boudouaou, en plein centre-ville. Le P/APC a proposé de la transférer à un équipement public comme une école ou la libérer afin de désengorger le centre-ville en pleine expansion démographique.

Ces dernières années, la population de Boudouaou a doublé et les infrastructures publiques n’ont pas accompagné ce boom démographique, engendrant la pression sur la deuxième grande localité de Boumerdès en termes de population qui atteint les 95000 âmes. La commune de Boudouaou a besoin de moyens financiers pour faire face à son expansion.

Et le développement des zones d’activités et l’élargissement de son tissu industriel ne sont qu’une locomotion pour financer son développement. Au lendemain de la crise financière dans laquelle est plongé le pays, l’Etat central a exhorté les P/APC à créer des richesses et ne pas compter sur les subventions de l’administration qui ne cesse de s’amenuiser.

Youcef Z.

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35 millions de dinars pour les PCD

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La commission d’arbitrage de la wilaya a octroyé pour cette commune rurale ô combien déshéritée 35 millions de dinars dans le cadre des PCD 2019. Cette cagnotte financière sera consacrée aux opérations d’urgence.

«Nous avions espéré recevoir un peu plus car une telle cagnotte est insuffisante pour répondre aux revendications des citoyens qui sont nombreuses. Notre listing établi en collaboration avec les présidents des comités de villages n’a pas été entièrement satisfait.

Avec cet argent, nous ne pourrons couvrir qu’une partie des opérations inscrites», déclarera Rabah Hamitouche, en sa qualité de maire. Et de donner quelques détails: «Nous avons près d’une trentaine de villages. Si on essayait d’accorder une opération par village, la cagnotte ne suffirait pas.

Cela nous donnera une centaine de millions de centimes par village. Que va-t-on réaliser avec une somme pareille? Alors, nous avons pris les opérations les plus urgentes. Ce sont des dallages, des confortements, des gabionnages … Nous espérons que les responsables de la wilaya nous donnent un bonus de quelques millions de centimes pour répondre à d’autres besoins».

Le premier responsable de l’APC estimera que normalement, la commission ne devrait pas donner presque la même cagnotte pour toutes les APC parce que beaucoup d’entre elles sont pauvres. «Notre municipalité est l’une des plus pauvres de la wilaya.

Nos recettes fiscales sont quasi-nulles si on les comparait à celles des communes riches», expliquera-t-il. Néanmoins, le P/APC dira que tout de même, ce montant servira à colmater les manques les plus urgents. Notre interlocuteur compte beaucoup sur l’argent du FFCL et celui des PCD. «Nous avons des projets qui exigent de gros budgets. Nous devons faire tout pour les inscrire dans les PCD.

C’est pourquoi, je tiens aussi à appeler les différentes directions à retenir les fiches techniques que nous avions déposées dans tous les services concernés», soulignera le maire. Celui-ci attend toujours des décisions au sujet des constats faits juste après les intempéries de novembre et janvier où de nombreux affaissements étaient recensés menaçant même certaines habitations.

«Nous avons des cas sérieux qui ne pourraient être pris en charge qu’avec l’engagement de beaucoup d’argent parce que celui des PCD est très insuffisant pour répondre à ces cas», conclura-t-il. Les consultations sont lancées afin de passer aux choix des entreprises car les responsables locaux sont harcelés au quotidien par les comités de villages exigeant de répondre rapidement à leurs doléances.

Amar Ouramdane

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Les techniques de greffage en perdition

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Depuis quelques semaines, c’est le temps des greffages des arbres fruitiers. Après Yennayer qui coïncide avec la mi-janvier, les populations vont dans leurs champs à la recherche de greffes pour multiplier leurs vergers. Jadis, tout le monde maîtrisait les techniques mais de nos jours, il semblerait que ce n’est plus le cas.

Pour vérifier cela, une tournée à travers plusieurs villages met en évidence ce déclin du greffage. En effet, interrogés, les jeunes ont des connaissances rudimentaires sur cette technique nécessaire pour le maintien de l’arboriculture. Beaucoup d’entre eux nous répondront qu’en théorie, l’opération est facile à réaliser mais dans la pratique, ce n’est pas du tout le cas. «J’ai essayé d’effectuer quelques greffes d’oliviers mais ça n’a pas donné de résultats.

Je pense qu’entre théorie et pratique, il y a un grand écart», reconnaît un jeune dans la commune de Boudjima. D’autres considèrent que les techniques ont évolué et se sont modernisé d’où le désintérêt des jeunes. Aussi, ces derniers temps, une autre manière de procéder à la multiplication des arbres s’installe peu à peu. Les plants ne sont plus tirés des variétés sauvages qui se trouvent dans les champs.

L’oléastre n’est plus greffé avec des plants d’oliviers comme faisaient les anciens. Aujourd’hui, les gens achètent des marchés et des pépinières. Une méthode que les vieux refusent d’accepter pour plusieurs raisons. «L’olivier greffé sur un oléastre peut vivre plusieurs siècles contrairement aux plants achetés dans les pépinières et les marchés», explique un vieil homme rencontré au marché de Tigzirt qui a également donné d’autres arguments pour nous convaincre.

Un autre argument est avancé par l’ancienne génération. Cette dernière considère que les oliviers achetés sont fragiles devant les maladies. «Un plant acheté ne peut pas résister aux maladies et à la sécheresse comme un olivier greffé sur un oléastre.

Cet olivier sauvage qui a poussé naturellement est adapté au climat et à la nature du sol d’où il tire tout ce dont il a besoin pour vivre», explique un autre vieil homme connu pour sa maîtrise parfaite des techniques du greffage. D’ailleurs, de nos jours, les rares personnes qui savent faire ce métier sont très sollicitées par des gens qui veulent greffer des oliviers.

Enfin, l’olivier n’est pas le seul qui est greffé d’un arbre sauvage mais la technique est utilisée pour toutes les variétés de fruits. Nos ancêtres tiraient les fruits de la forêt où poussent des variétés sauvages et qu’ils savent rendre comestibles grâce au greffage. Jadis, la vie se déroulait au rythme des saisons et en harmonie avec la nature.

Akli N.

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4 milliards de centimes alloués

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La commune de Tamridjet, à 47 km du chef-lieu de Béjaïa, a bénéficié, au titre du budget de wilaya 2019, d’une enveloppe financière de 4 milliards de centimes, destinés au revêtement en béton bitumineux (BB) de deux chemins communaux, reliant plusieurs localités rurales à travers le territoire de la municipalité.

L’adjoint au maire Boucherou Chérif précise que «la première opération, d’un montant de 2 milliards, touchera le chemin communal reliant le chef-lieu de la commune (Tamridjet) au village Aït-Bouzekri, sur une longueur de 2,5 km».

«Quant au deuxième projet, poursuit-il, il concerne la route vicinale qui dessert la localité de Aït-Bouchekout (Laâlem) jusqu’aux limites territoriales avec la commune de Ziama et le village Erraguen, sur d’une distance également de 2,5 km». Un projet qui a nécessité une autorisation de programme d’un même montant (2 milliards). Les fiches techniques y afférentes sont en cours d’élaboration, afin de lancer ces deux projets dans les meilleurs délais.

La rénovation de ces deux voies d’accès rurales permettra de sécuriser la circulation automobile, surtout au niveau des points noirs des tronçons en question, qui connaissent souvent des inondations par les eaux pluviales. Le revêtement contribuera, du moins espère-t-on, à réduire le risque d’accidents et à faciliter les interventions de désenclavement des localités environnantes lors des épisodes neigeux, fréquents dans cette région de montagne.

Par ailleurs, la rénovation de ce réseau routier constitue une opportunité de promouvoir le tourisme de montagne au niveau de cette commune, disposant d’un véritable patrimoine inépuisable dans ce domaine, avec différents ses sites naturels et paysages forestiers riches, particulièrement à travers la zone d’Aït-Bouchekout via le village de Laâlem, jusqu’aux localités limitrophes extramuros, Ziama et Erraguen.

Des potentialités touristiques non négligeables qui ne demandent qu’à être exploitées et mises en avant par les responsables. Des atouts qui, s’ils sont bien mis en valeur, contribueront au développement socio-économique de la collectivité locale.

Slimane Zidane

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Le projet d’un pont retenu

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Le projet d’un pont devant enjamber l’oued El-Kseur, traversant la ville éponyme, est inscrit dans le plan d’investissement et d’équipement de l’année en cours par la direction des travaux publics (DTP).

«Cet ouvrage d’art est retenu sur le programme du fonds national routier et autoroutier. Plusieurs variantes de construction sont sur la table, à savoir l’édification d’un pont avec un tablier en béton armé, en béton précontraint et en métal ou mixte», a fait savoir un responsable du maître de l’ouvrage, précisant que la portée de cet ouvrage d’art sera comprise entre 18 et 40 mètres linéaires. «Nous en sommes actuellement à la procédure de consultations par le biais d’un appel d’offres national ouvert.

En fonction des propositions des soumissionnaires, nous opterons pour la solution la plus commode et la plus fiable», a encore indiqué le responsable de la DTP. La construction de ce nouvel ouvrage d’art est censé réduire la pression qui pèse sur le vieux pont, devenu un véritable de goulot d’étranglement. «Le bénéficie immédiat, c’est d’avoir un trafic plus fluide et sécurisé. A plus longue échéance, ce nouveau pont sera indispensable dans la perspective de dédoublement de la RN12», explique-t-on.

N. M.

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17 communes privées d’eau potable

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La direction de l’Algérienne Des Eaux (ADE) de la wilaya de Bouira a annoncé, hier par le biais d’un communiqué, qu’une suspension de l’alimentation en eau potable affectera pas moins de 17 communes de la wilaya, à partir de demain, lundi, et ce, pour une durée de trois jours.

Toujours selon l’ADE, cette coupure sera programmée pour permettre aux équipes de l’ANBT d’intervenir sur une fuite au niveau de la conduite DN1600, sur le tronçon gravitaire R2-SP6. Cette importante fuite a été provoquée par un glissement de terrain signalé près de la commune de Djebahia. Les localités concernées par cette coupure sont Ain Bessem, Ain Laloui, Ain Lahdjer, Khabouzia, Bir Ghbalou, El Mokrani, Souk El Khmis, Sour El Ghozlaine, Dirah, El Hakimia, Guelta Zargua, Ridane, Maamoura, Raouraoua, El Hachimia, Zberber et Guerrouma.

L’ADE assure, enfin, que la distribution de l’eau sera assurée par des camions citernes et la priorité aux établissements scolaires, hôpitaux et casernes militaires. La distribution normale de l’eau potable sera rétablie juste après la fin des travaux et le remplissage des réseaux de transport et de distribution.

O. K.

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Bientôt un siège pour la SLEP et la SUC

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Selon une source proche des services techniques de la daïra de M’Chedallah, une nouvelle assiette de terrain a été dégagée pour la réalisation d’un siège administratif qui devrait abriter les services des équipements publics (SLEP) et de l’urbanisme (SUC).

Ces deux organismes n’ont pas eu de domiciles fixes depuis leur installation dans la circonscription, soit depuis le dernier découpage administratif et la création de la daïra de M’Chedallah, en 1984. L’assiette en question, sur laquelle un avis favorable a été émis par la commission des choix de terrain, est située en périphérie Ouest de la ville de M’chedallah et mitoyenne du lycée Ben Badis.

Rappelons que ces deux organismes, sollicités tant par les citoyens que par d’autres organismes étatiques, ont été une première fois délocalisés d’une aile de l’actuel siège de daïra, en 2008, pour être délocalisés dans un sous-sol, au quartier des 100 logements, à M’Chedallah-ville.

Ils seront transférés une nouvelle fois, en 2011, au niveau d’un bloc résidentiel à Vouaklane, au quartier des 42 logements APC/CNEP. Les services de la SUC y ont été recasés au 2e étage et ceux de la SLEP au 3e étage dans de simples appartements F3 où ils côtoyèrent des résidents. Le cas de ces deux services a été rapporté à maintes fois dans ces mêmes colonnes.

Les autorités locales avaient fini par prendre les choses en main, en dégageant une première assiette de terrain, en 2015. Mais le projet a été annulé après que le dossier a buté sur une contrainte relative à la situation juridique du terrain, qui n’a pas pu être définie entre les domaines et l’APC. Ainsi, récemment, une nouvelle assiette a été dégagée en vue de mettre fin à «l’errance» de ces deux importants organismes étatiques

O. S.

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