Quantcast
Channel: La Dépêche de Kabylie
Viewing all 48783 articles
Browse latest View live

Deux grands villages bientôt raccordés

$
0
0

Les deux grands villages de la commune d’Aït Oumalou, à savoir Abouda Bouda et Tablabalt, seront bientôt raccordés à la fibre optique. La première phase des travaux de branchement à cette technologie sont déjà finalisés. La deuxième phase concerne l’équipement MSAN, a-t-on appris du maire, Sofiane Mokhtari.

«L’équipement vient d’être réceptionné et dans les prochains jours, les travaux inhérents à cette étape du projet seront lancés. Ce dernier nous permettra de satisfaire, enfin, la forte demande, qui ne cesse s’accroître, des citoyens sur la téléphonie fixe et Internet», se réjouit le premier responsable de la commune.

Les citoyens aussi ne peuvent qu’être ravis de la nouvelle du branchement de leurs bourgades à la fibre optique. Au fait de ce projet, un jeune lycéen se félicite déjà : «La nouvelle de la fibre optique a fait le tour de la commune, et la plupart des ménages veulent qu’ils soient raccordés vu son utilité».

Et d’ajouter : «De nos jours, presque toutes les recherches en relation avec nos études demandent Internet. Celui qui ne possède pas cet outil chez lui galère avec les recherches au niveau des bibliothèques et dans les cybers, cela sans parler de l’argent qu’il faudra débourser à chaque connexion.

Mais avec la fibre optique, les choses vont bientôt changer dans le bon sens». Avant même d’achever sa phrase, une femme âgée lui emboîta le pas : «Même nous, les seniors, utilisons cette commodité, incontournable de nos jours. Elle n’est pas faite que pour les jeunes ! La plupart de mes enfants se sont établis à l’étranger, et grâce à Internet, je les vois et leur parle chaque soir.

Et je veille personnellement à ce que la facture soit payée à temps, pour éviter toute coupure impromptue. Gare à celui qui touchera à mon Smartphone le soir avant que je ne passe mes communications !», dira-t-elle sur le ton de la plaisanterie.

Youcef Ziad.

L’article Deux grands villages bientôt raccordés est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.


Ath Ali et Ath Boumaâza sous la neige

$
0
0

La neige qui est tombée en grande quantité sur les hauteurs du chef-lieu communal, depuis la nuit de samedi, et qui s’est poursuivie durant la journée de dimanche a créé quelques petits désagréments aux habitants de cette zone montagneuse à près de 1100 mètres d’altitude.

En effet, si la population est chanceuse (chauffage) vu l’arrivée du gaz naturel dans cette localité depuis près de trois ans, tout de même, le réseau routier secondaire et notamment le chemin communal menant au chef-lieu communal est impraticable à cause d’une couche de plus de dix centimètres de poudreuse qui le couvre suivie du verglas durant la nuit de dimanche à lundi.

D’ailleurs, les lycéens et les collégiens sont confinés chez eux car le transport scolaire est suspendu dans cette localité pour dangerosité de la route. «Durant la journée de dimanche, nous avons fait appel à des privés qui ont dépêché leur matériel sur place. La route a été rouverte à la circulation mais après l’arrivée d’un autre épisode neigeux en fin de journée, la route a été bloquée.

Hier matin, nous nous sommes encore déplacés sur les lieux afin de dégager la neige de peur que la couche n’atteigne une grosse épaisseur comme celle de mi-janvier. En tout cas, nous resterons sur les lieux le temps qu’il faudra parce que c’est la localité qui est toujours touchée par la neige», répondra Mohamed Moussaoui, en sa qualité de maire.

Interrogé si les habitants résidant dans les hameaux étaient bloqués, il nous dira que la situation est compliquée. «Les engins ne peuvent pas emprunter les pistes menant aux maisons isolées. Tout de même, les citoyens se mobilisent avec leurs propres moyens pour dégager les accès. Fort heureusement, tous nos villages sont alimentés en gaz naturel. Cette commodité est arrivée partout.

Du côté de la population, une certaine crainte est visible mais aussi il y a une satisfaction. «Certes, on a peur que la poudreuse atteigne une épaisseur de plus d’un mètre comme en 2005 et en 2012, mais, puisque nous avons le gaz naturel, c’est déjà un soulagement. Pour les provisions alimentaires, On fait un petit stock, en attendant des jours meilleurs. Les montagnards connaissent ce mode de vie.

Tout de même, nous sommes bloqués dans nos villages. Nos déplacements sont limités et ils ne le sont qu’en cas d’urgence. En tout cas, la neige augure une belle saison parce que ce don de Dieu est indispensable pour nos champs, nos sources et nos cultures», dira un habitant d’Ath Boumaâza connu pour ses belles cerises et ses belles figues fraîches.

Les autorités locales souhaitent une accalmie dans les prochaines heures afin de désenclaver entièrement ces deux villages enneigés depuis déjà deux jours.

A. O.

L’article Ath Ali et Ath Boumaâza sous la neige est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

La douane s’implique

$
0
0

à l’occasion de la journée internationale des douanes (le 26 janvier) et de la journée mondiale de la lutte contre le cancer (4 février), consacrée à la prévention, à la détection et au traitement du cancer, l’inspection divisionnaire des douanes de Béjaïa, en partenariat avec les associations caritatives qui luttent contre le cancer, en l’occurrence l’association « Tudert » qui active beaucoup à Béjaïa et l’association « Les mains tendues aux cancéreux », a organisé, avant-hier, la première session nationale de lutte contre le cancer.

La première demi-journée, où sont inscrites plus de 150 patientes, précisera la chef de bureau des relations publiques, Mme Zaidi Lynda, est consacrée uniquement aux personnels féminins de la gendarmerie, des douanes, de la police, de la protection civile, des personnels des pénitenciers, des garde-côtes et autres personnels féminins des corps constitués. Le temps qui reste soit une journée et demie est réservé au grand public, c’est à dire aux femmes âgées de plus 40 ans.

La douane étant une administration citoyenne, le dépistage est donc totalement gratuit. Pour la réussite de cette opération précise, Mme Zaidi Lynda, il a été mobilisé 10 médecins, 5 sages-femmes et un psychologue, qui sont venus du CHU Khellil Amrane, de la clinique d’accouchement de Targa-Ouzemour et des associations qui participent à cette opération.

Dans le cas où le dépistage est positif, la patiente est orientée vers le docteur Belouze à la clinique d’accouchement de Targa-Ouzemmour ou au CHU de Sétif pour des examens approfondis. Pour la prise en charge des patientes des corps constitués, la mutuelle a signé des conventions avec des cliniques spécialisées dans le traitement du cancer et qui sont: la clinique Atena de Constantine, la clinique de Blida, la clinique El-Azhar d’Alger et l’hopital privé Mahmoudi de Tizi-Ouzou, où les frais sont pris en charge à hauteur de 60 % par la mutuelle et les 40 % sont à la charge de la patiente.

Cette action, dira encore Mme Zaidi Lynda, «entre dans le cadre de la modernisation de l’administration des douanes qui lutte contre cette maladie laquelle prend plus d’ampleur chaque année». Cette session, assure notre interlocutrice, sera répétée l’année prochaine où l’on s’intéressera peut-être aux enfants touchés par la leucémie.

B Mouhoub.

L’article La douane s’implique est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Deux bâtiments menacent ruine

$
0
0

Deux bâtiments, construits il y a quelques années sur le site de l’ancien marché couvert, menacent de s’effondrer à tout moment.

Les citoyens se rendant au centre-ville d’Aïn El-Hammam ne manquent pas de signaler le «danger imminent qui risque d’avoir des conséquences incommensurables sur les personnes et les biens».

Les deux bâtisses en question, réalisées en partenariat entre l’APC et un promoteur immobilier, avaient commencé à montrer des signes de dégradation bien avant la fin du chantier. Suivant le mouvement de terrain, ils ont fini par pencher vers le sud, comme pour l’ex-marché couvert durant les années soixante-dix.

Les passants ne peuvent pas emprunter la grande rue sans jeter un regard au dernier étage de l’un des immeubles qui «s’éloigne» petit à petit du bâtiment mitoyen, encore debout. Plus d’un mètre les sépare maintenant et l’écart ne cesse de d’étendre. L’APC a pris la décision de démolir les deux bâtiments, mais l’exécution tarde.

«Il faudrait que la wilaya dégage le budget nécessaire à cette tâche», dit-on. Mais en attendant, le danger plane quotidiennement sur ceux qui occupent des fonds de commerce et les logements, en hauteur, qu’ils ont acquis avec leurs propres deniers.

Le problème de recasement risque de se poser pour ces locataires, comme pour ceux qui avaient été délocalisés, en 2009, lors de la destruction des bâtiments de la rue Bounouar. Les commerçants ambulants qui étalent leurs marchandises en contrebas des immeubles ne sont pas, non plus, épargnés par le danger.

Loin de se douter du risque qu’ils encourent, d’autres commerçants installent leurs étals, chaque jour de marché, au niveau du sous-sol de ces bâtiments en mouvement. S’y croyant à l’abri du froid et de la pluie, ils semblent ignorer que la bâtisse qui les abrite des intempéries se trouve dans un état dont personne ne peut prévoir le moment de l’effondrement.

L’écroulement, suite aux neiges et aux pluies qui s’infiltrent par les multiples failles apparues aux alentours, risque d’être accéléré. La chaussée est déjà déformée et affaissée à plusieurs endroits sur le tronçon allant du Monument à la station des fourgons d’Ath Menguellat. Tant de signes montrent que le danger est là et devraient alerter avant qu’un drame ne survienne.

Un jour que la population ne souhaite pas voir arriver. A signaler, par ailleurs, que les vieilles maisons à un étage, héritées de la colonisation, s’effritent brique par brique, menaçant de s’écrouler sur le trottoir de la grande rue.

A. O. T.

L’article Deux bâtiments menacent ruine est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Beaucoup de dégâts enregistrés

$
0
0

Les pluies torrentielles et le mauvais temps qui se poursuivent toujours font peur aux autorités locales sans gros moyens d’interventions. Dans cette commune rurale, depuis mi-janvier, les responsables locaux sont quotidiennement alertés au sujet des dégâts occasionnés par les pluies et les vents violents.

Même si des commissions ont été installées pour le suivi de toutes les situations, il n’en demeure pas moins qu’il faudra encore attendre pour intervenir car cela demande beaucoup d’argent lequel n’est pas disponible dans les caisses de la collectivité. «Nous avons recensé beaucoup de dégâts notamment en ce qui concerne les affaissements et les chemins», confiera Rabah Medjahed en sa qualité de maire.

Pour ce dernier, le plus important reste le problème de l’affaissement survenu à Taka au contre bas de l’école primaire Mohamed Fodhil. «C’est un affaissement qui menace l’établissement. Nous nous sommes déplacés sur place. Le constat a été fait en présence de la protection civile. D’ailleurs, nous ne voyons pas l’origine de ce dégât.

Il faudra peut être une étude pour la déterminer», soulignera notre interlocuteur. Pour les villageois, il s’agirait de l’eau qui débordait d’un ouvrage obstrué par les gravats. «Quand les eaux pluviales ne trouvent pas où aller, il faut qu’elles forcent un passage, d’où la cause de ce qui s’est produit», dira un villageois.

Même le chef-lieu communal n’a pas été épargné. «Nous avons aussi un affaissement d’un trottoir en face de la pharmacie et aussi un mur de soutènement réalisé en 1997. Un poteau électrique risque lui aussi de tomber», expliquera-t-il.

Dans le même ordre d’idées, le maire signalera des ouvrages obstrués à Imlikchène, à Tala Laâziz, à Ath Messaoud , à Bouhadj et dans d’autres villages où le réseau routier a été sérieusement touché. «Des constats ont été faits. Nous espérons que les services concernés les prendront en charge dans le cadre du programme des intempéries. Notre municipalité n’a ni les moyens financiers ni encore moins de matériel adéquat pour intervenir.

D’ailleurs, en urgence, nous avons agi seulement avec ce que nous disposons comme engin communal. Mais, c’est insuffisant», dira encore le maire. En tout cas, ce n’est que le début de la saison hivernale, les citoyens s’inquiètent à chaque averse car les images montrées par les chaînes de télévision là où il y a des inondations font peur.

«Fort heureusement, nous sommes en zone montagneuse. Il y a moins de risque d’inondations mais nous craignons les glissements de terrain qui surviennent lorsque des quantités importantes d’eau tombent et qui ne trouvent pas de conduits à suivre. C’est un problème récurrent dans nos villages», estimera un habitant du chef-lieu communal « Tighilt Bouguenni ».

Amar Ouramdane

L’article Beaucoup de dégâts enregistrés est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Les chenilles processionnaires infestent les pins d’Alep

$
0
0

La commune de Boudjellil est dotée d’une vaste superficie de pineraie laquelle s’étale sur des centaines d’hectares, « tapissant » surtout les hauteurs des villages de Boudjellil, Tigrine, Hamda, Mechik et Ath Ouihdane pour se prolonger jusqu’aux confins avec la wilaya de Bordj Bou Arréridj.

La forêt de Mechik, située au sud de la commune précitée, est considérée comme la plus vaste et la plus dense en couvert végétal constituée essentiellement de pins d’Alep, de maquis, de genévriers et de buissons.

Cette pineraie s’étend sur des centaines d’hectares sur un relief géographique varié, constitué de vastes étendues, de collines et de basses chaînes montagneuses dentelées, des appendices du massif des Bibans en fait.

Néanmoins, ce tissu forestier se trouve, depuis ces dernières années, en proie à la déforestation à cause de multiples facteurs comme les incendies, la multiplication des pâturages, la coupe du bois, la pollution, l’urbanisation anarchique et … la future zone industrielle, qui est projetée sur 175 hectares, risque de décimer carrément cette forêt, l’une des dernières « ceintures vertes » contre la désertification.

Le projet de la réalisation de la zone industrielle dans cette forêt est l’objet de critiques acerbes des amoureux de la nature, car l’espace sauvage boisé, qui compte des dizaines d’espèces animales sauvages comme les perdrix, les chacals, les sangliers … risque de disparaître sous des couches de béton ! Par ailleurs, il y a lieu de souligner la réapparition du redoutable parasite qui n’est autre que la chenille processionnaire du pin laquelle a fait son apparition, ces derniers jours, sur plusieurs arbres de pins d’Alep en y nidifiant !

La scène est « affligeante » avec des pins d’Alep complètement dévastés par ces chenilles qui dévorent de façon avide et ininterrompue les feuilles appelées les aiguilles. De touffus et rondelets nids soyeux infestent les arbres en les « asphyxiant ».

Malheureusement, la lutte contre ces larves qui sont en phase de transformation pour finir comme papillons, n’est pas entreprise laissant ce patrimoine sylvicole dans le désarroi. Le manque de moyens et les coûts faramineux d’une éventuelle lutte chimique aux pesticides contre ces larves se dressent en écueils.

Syphax Y.

L’article Les chenilles processionnaires infestent les pins d’Alep est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

130 millions DA alloués

$
0
0

L’APW de Béjaïa a consacré dans son budget primitif 2019 une enveloppe financière de l’ordre de 130 millions de dinars pour la réhabilitation de plusieurs chemins de wilaya (CW), qui se trouvent dans un état de délabrement.

Cette opération vise à traiter en priorité les chemins dont la chaussée est complètement détériorée nécessitant une réfection urgente. Il s’agit aussi de traiter quelques affaissements de terrain recensés sur plusieurs tronçons du réseau routier de la wilaya de Béjaïa.

L’inscription de cette opération vient en réponse aux réclamations des citoyens de différentes communes desservies par ces chemins de wilaya. Le chemin le plus affecté est le CW43, qui traverse la commune de Toudja sur un linéaire de 45km et la relie aux RN 12 et 24, dont les travaux de réhabilitation s’éternisent.

En plus de son étroitesse et l’absence d’accotement, cette route souffre de sa chaussée amplement dégradée. A maintes reprises, les transporteurs assurant la desserte Toudja-Béjaïa avaient observé une grève pour réclamer la réfection de ce chemin qu’ils empruntent quotidiennement.

En effet, ils déplorent la dégradation de leurs fourgons de transport à cause de l’état lamentable de ce chemin. Pour l’APC de Toudja, la réhabilitation du CW43 est une priorité. Cette route est considérée comme ‘’la colonne vertébrale’’ de la commune, car, explique-t-on, elle traverse pratiquement tous les villages de la municipalité de Toudja.

B. S.

L’article 130 millions DA alloués est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Journée de sensibilisation sur le cancer

$
0
0

L’Etablissement Public Hospitalier Krim Belkacem en collaboration avec l’association A-Rahma d’aide aux personnes atteintes du cancer a organisé, avant-hier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du cancer, une journée de sensibilisation sur cette lourde maladie. En effet, les différentes activités ont été abritées par le hall de cette structure hospitalière.

Tout d’abord, on citera tous ces documents relatifs à la maladie, dépliants, statistiques et autres affiches inhérentes au cancer exposés et remis aux visiteurs. Puis, des communications ont été projetées sur data-show par les médecins de l’hôpital en présence des agents paramédicaux qui ont participé activement à cette sensibilisation, en se rapprochant du public et en expliquant tous les types de cancer à l’assistance, et surtout le dépistage précoce de cette maladie silencieuse dont le nombre de personnes atteintes augmente de manière exponentielle aussi bien dans le monde que dans notre pays. «Nous avons mobilisé tous les moyens et tout notre personnel pour atteindre notre but qui est surtout la sensibilisation et les précautions à prendre pour éviter cette maladie ou du moins en atténuer les conséquences. Nos médecins ont illustré dans leurs interventions tous les types de cancer notamment celui du cancer du sein, le plus répandu chez les femmes. ‘’Prévenir vaut mieux que guérir’’ est ce qu’il faudra inculquer le plus aux citoyens. Pour cette année, cette journée mondiale est célébrée sous le slogan «Le Cancer, on peut en guérir», déclarera Omar Idja, en sa qualité de premier responsable de cet EPH. De son côté, Mahmoud Ouazar, président de l’association A-Rahma, a estimé que ce genre de portes-ouvertes sur cette maladie est un moyen plus qu’indispensable pour expliquer les dangers de cette maladie, sa prévention et bien sûr ses traitements. «Justement, je saisis cette occasion pour féliciter notre wilaya d’avoir enfin son centre de lutte contre le cancer, CLCR de Draâ Ben Khedda, mis en service jeudi dernier. C’est un grand acquis pour notre wilaya car je sais en connaissance de cause ce qu’endurent nos malades que nous accompagnons soit à Blida, soit encore à Sétif ou à Alger pour s’y soigner. C’est quelque chose de formidable. Il répondra non seulement aux malades de notre wilaya mais aussi à ceux des wilayas limitrophes. «C’est un joyau à protéger», dira notre interlocuteur. Celui-ci nous apprendra que son combat pour la concrétisation d’un service d’oncologie à l’EPH de Draâ El-Mizan se poursuit. «J’ai déposé tout un dossier au niveau du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Nous n’attendons que l’avis favorable. D’ailleurs, même le Professeur Sakhri m’a donné des garanties de participer à la création de ce service en formant le personnel ici même dans cet hôpital. C’est mon vœu pieux et celui de toute la population du sud de la wilaya et non pas de Draâ El-Mizan seulement», conclura M. Ouazar qui a déjà organisé deux séminaires nationaux sur cette maladie au lycée Ali Mellah de Draâ El-Mizan ces deux dernières années, en plus de son soutien indéfectible pour toutes les personnes atteintes de cette maladie qui le sollicitent quotidiennement.
Amar Ouramdane

L’article Journée de sensibilisation sur le cancer est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.


Un autre hiver sans gaz

$
0
0

La population de la commune d’Ath Djellil ne sait plus à qui s’adresser pour que le projet de gaz naturel soit achevé.

Faute d’avoir été raccordés au réseau du gaz naturel, bien des citoyens de cette circonscription de montagne, ont fortement accusé le coup.

«Depuis trois ans que l’on attend fébrilement l’achèvement de ce projet et la mise en service du gaz, mais assurément, ce n’est pas encore à l’ordre du jour», râle un citoyen du village Tala Moumen, où le chantier est à près de 70% du taux d’avancement.

«La désillusion est totale. Notre espoir d’avoir le gaz avant le début de cet hiver, s’est progressivement volatilisé», peste un quadragénaire du village Bounaim, signalant que le chantier du gaz est à l’abandon depuis plusieurs mois. C’est le même son de cloche du côté des responsables de l’APC, interrogés sur ce dossier.

«Nous ne comprenons pas pourquoi les entreprises n’ont pas encore repris les travaux, alors que tous les points de blocage, tels que les oppositions et les problèmes de paiement, ont été levés. Le maitre de l’ouvrage aurait intimé à ces entreprises l’ordre de relancer les chantiers, mais elles demeurent toujours absentes sur le terrain», fait remarquer un membre du staff municipal, indiquant que les taux d’achèvement des quatre lots de ce projet oscillent entre 50 et 95%.

Les responsables de l’APC relèvent par ailleurs, que le réseau routier est complètement détérioré par ces chantiers et que sa remise en état reste subordonnée aux essais du gaz. Les villageois se disent horripilés de devoir passer un autre hiver au froid. Leur déconvenue est d’autant plus amère, clament-ils, qu’aucune échéance n’est encore avancée quant à la livraison de ce projet.

«Nous sommes abandonnés à notre propre sort. Les gens sont assaillis par un froid polaire et souvent bloqués par les épisodes neigeux à répétition», déplore un habitant de ‘’1004’’; un village haut perché et ouvert à tous les vents.

Quand l’hiver déchaîne ses rigueurs sur ces contreforts désolés, les villageois se retrouvent pris au dépourvu. «Nos villages sont pétrifiés par le froid et le gel. Les provisions de bois s’épuisent rapidement. La bonbonne de gaz devient introuvable. C’est une vie de galère», témoigne un retraité du village Tizi N’djebar.

N Maouche.

L’article Un autre hiver sans gaz est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Le CNRC et la CICD en campagne d’information

$
0
0

Le Centre National du Registre du Commerce (CNRC) d’Azazga et la Chambre d’Industrie et du Commerce du Durdjura (CICD) se sont associés, avant-hier, pour mener une campagne d’information sur le registre électronique.

Deux interventions ont été réalisées à l’occasion; la première a été animée par Saliha Benali Amer, cadre au CNRC Azazga et la deuxième par Cheloul Lounes, le préposé de ce centre du registre du commerce. «Le CNRC a, depuis juin 2014, intégré au niveau de l’extrait du registre du commerce un code sécurisé.

La Lecture du code sécurisé s’effectue par le lecteur RCE qui est un module qui s’installe sur des périphériques dotés d’un dispositif de capture d’image tels que le smart phone et la tablette … etc. Il permet de lire et valider par authentification les informations du registre du commerce en ligne. Mais pour le fonctionnement de ce programme, une connexion Internet est bien entendu nécessaire», dira Saliha Benali Amer lors de son intervention.

De son côté, Lounes Chelloul, le préposé du CNRC Azazga, s’est étalé sur plusieurs points lors de sa présentation. «Le registre du commerce électronique a pour objectif essentiel de moderniser les services du CNRC et de mettre fin aux actes de falsification des extraits du registre.

Détenir un extrait RCE, permet également de sécuriser votre registre contre la falsification, protéger votre identité commerciale, la contribution à lutter contre la fraude commerciale et authentifier le détenteur du registre du commerce en ligne.

Il facilite aussi la tâche aux agents de contrôle d’avoir les informations recherchées rapidement. A l’occasion, nous invitons tous les opérateurs détenteurs des anciens extraits du registre du commerce (principal ou secondaire) qui ne contiennent pas le code électronique, de procéder à la modification de leurs registres au titre de l’intégration du code électronique «RCE» avant le 11/04/2019.

Passé ce délai, les extraits de registre du commerce non revêtus du code sécurisé ne seront plus valables. Les commerçants concernés par la mise en conformité du RCE sont les (personnes physiques/ personnes morales) immatriculées (Principal/ Secondaire) au registre du commerce depuis le 15 juillet 1997 au 13 juin 2014, et qui n’ont pas procédé à la modification de leurs extraits du registre du commerce pendant la période allant du 14 juin 2014 à ce jour».

Et d’ajouter: «Le CNRC met à la disposition des utilisateurs une variété de services en ligne sur son portail d’information, pour confirmer son rôle d’institution publique moderne et tourner vers le progrès. Aussi, la tutelle a demandé les allégements en matière de procédures administratives avec le public en général et les opérateurs en particulier et de faire le nécessaire pour délivrer le RCE le jour même de sa demande».

Parmi les avantages du registre électronique, les organisateurs ont cité entre autres l’accès à toutes les fonctionnalités du portail destinées au grand public, le gain du temps en effectuant les recherches en ligne, la communication des requêtes au CNRC et la prise de rendez-vous en ligne afin d’obtenir les différentes attestations sans faire de déplacements.

A signaler que des représentants des directions de la wilaya, ceux des services de sécurité et plusieurs opérateurs ont assisté à cet évènement.

Rachid Aissiou

L’article Le CNRC et la CICD en campagne d’information est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Le BP 2019 approuvé

$
0
0

À la faveur du déblocage qu’a connu l’APC de Aïn Zaouia, le premier budget prévisionnel 2019 de la commune sous l’ère du nouvel exécutif communal a été voté dernièrement par la majorité des élus.

Le document budgétaire présenté par le secrétaire général de la commune a été élaboré sur la base des recettes de fonctionnement estimées à plus de 88 millions 500 mille dinars. Le principal de celles-ci est représenté par les subventions de l’Etat, notamment la péréquation qui dépasse les 53 millions de dinars et les subventions allouées pour prendre en charge l’entretien des écoles et la gestion des cantines scolaires.

oncernant les recettes fiscales ou ce qui revient de droit à la commune, celles-ci sont estimées à plus d’un milliard. Quant aux ressources propres à la collectivité, elles demeurent insignifiantes même si un effort est constaté dans la location des immeubles communaux.

Au chapitre des dépenses, la priorité a été accordée par l’Assemblée aux salaires des personnels permanents et contractuels, avec les charges inhérentes à ce genre d’engagement. Les dépenses obligatoires telles que la prise en charge des frais du gaz, d’électricité et de l’eau, ainsi que le payement du droit d’accès au CET de Draâ El Mizan, viennent s’ajouter aux priorités de l’exécutif communal.

Par ailleurs, la gestion du parc communal, l’entretien des immeubles communaux avec son lot d’acquisition de pièces de rechange et acquisition de petit matériel et outillage, ont été aussi au centre de l’intérêt des élus, lesquels ont consacré des montants assez conséquents pour répondre aux besoins exprimés au même titre que les crédits destinés à l’achat de carburant, de fournitures de bureau et de tenues pour le personnel communal.

Pour l’opération couffin ramadhan, les élus ont consacré 40 millions de centimes en attendant l’octroi d’une subvention par les services de la wilaya. Enfin, il faut signaler que le prélèvement opéré sur le budget primitif de l’année 2019 s’est établi à plus de 6 millions 800 mille dinars. Ce montant sera consacré à la réalisation de projets d’utilité publique.

M. H.

L’article Le BP 2019 approuvé est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

5 millions de dinars accordés

$
0
0

Grâce à l’apport financier de la wilaya, la salle des fêtes communale de Boghni sera complètement rénovée. Un double montage financier, sous forme de deux décisions émanant du wali, a été retenu pour lancer ce projet tant attendu par la population locale.

«Pour y parvenir, sur insistance du président de l’APW, du chef de daïra de Boghni, du président de l’APC et du mouvement associatif, une première décision de 5 millions de dinars a été accordée dans le cadre des plans communaux de développement.

Une autre aide pour mieux prendre en charge les travaux de réhabilitation de cette structure relevant du patrimoine communal sera notifiée incessamment à l’APC», nous a appris le président de l’APC.

Quant à la nature des travaux qui seront entrepris, ils sont déterminés dans la fiche technique établie et dans laquelle figurent, entre autres la réfection de l’étanchéité de la salle réservée au public et à l’exercice des activités sportives et de la scène de spectacles.

En somme, l’objectif recherché à travers ce projet, qui est au stade de lancement des premières consultations, n’est autre que la réhabilitation de ce joyau construit à l’époque coloniale, mais constituant l’un des repères culturels des administrés de la commune et le seul lieu de rencontre pour organiser des activités officielles.

Enfin, il faut signaler que dans le même cadre, une enveloppe financière assez conséquente a été accordée pour réhabiliter la salle de cinéma laissée pendant des années en état de dégradation.

Merzouk Haddadi.

L’article 5 millions de dinars accordés est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

La piscine communale inexploitée

$
0
0

La commune de Sidi Ayad, sur les hauteurs de la ville de Sidi Aich, s’est dotée d’un équipement public de proximité, en l’occurrence une piscine communale. Implantée à hauteur du chef-lieu communal, l’infrastructure a été réalisée grâce à des dotations financières associant les plans communaux de développement et le budget de wilaya. L’ouvrage a été livré en 2018, apprend-on.

Néanmoins, sa mise en service annoncée pour le mois d’août de la même année par les responsables de l’PAC, n’a pas encore eu lieu. L’infrastructure garde toujours porte close, peut-on constater. Une situation qui n’est pas sans soulever moult interrogations chez le commun des citoyens de Sidi Ayad.

«Pourquoi avoir dépensé de grosses sommes d’argent dans un projet qui n’est, au final, ni profitable pour les jeunes, ni bénéfique pour la trésorerie de la commune ?», s’interroge un citoyen du village Hammam Sidi Ayad. «Si le statu quo devait perdurer, se serait un gâchis monumental.

Cela est révélateur de la gestion approximative des deniers publics et du peu de cas que l’on fait de l’argent du contribuable», assène un habitant du village Iftissen. D’aucuns en viennent même à remettre en cause l’opportunité et la pertinence d’un tel investissement.

«Si on avait construit une salle de sport ou un stade de proximité, on aurait rendu un grand service à la masse juvénile», estime un retraité de Sidi Ayad. Les responsables de la municipalité avec lesquels nous avons pris attache, mettent en avant «l’incapacité de l’APC à gérer l’infrastructure». Pour autant, promettent-ils, l’idée d’exploiter cette piscine a fait son chemin.

«Nous allons préparer un cahier des charges pour la concéder en gérance libre, moyennant une redevance», annonce un élu de Sidi Ayad.

N. M.

L’article La piscine communale inexploitée est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

La liste provisoire des bénéficiaires affichée

$
0
0

Après plusieurs mois d’attente, les heureux bénéficiaires des 51 logements sociaux à Illoula Oumalou, commune située au Sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, sont enfin connus.

Toutefois, cette liste reste provisoire, dans la mesure où la liste définitive ne sera établie que lorsque tous les recours seront étudiés par la commission de wilaya. Cette fois-ci, les listes comportaient, en plus des noms et prénoms, d’autres informations relatives à l’identité de chaque bénéficiaire, afin de donner plus de crédibilité et de transparence à cette opération qui fait souvent des mécontents.

L’opération, en dépit d’une grande déception des non-bénéficiaires , s’est déroulée dans de bonnes conditions et aucun incident n’a été enregistré. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que ce premier quota précède un autre de 50 unités qui seront distribuées probablement avant la fin 2019.

Aziz Alimarina

L’article La liste provisoire des bénéficiaires affichée est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Plusieurs projets en cours de réalisation

$
0
0

Plusieurs opérations engagées par l’APC d’Amizour sont en cours de réalisation, alors que d’autres sont inscrites sur l’agenda. En effet, des bourgades de cette commune, l’une des plus peuplées de la wilaya de Béjaïa, connaissent des projets en phase d’exécution, et ce pour venir à bout des carences constatées notamment en aménagement urbain.

A l’exemple de ces travaux en cours de réalisation, l’aménagement et le revêtement en béton bitumineux de la route qui relie la RN75 à la bourgade Ighil Ibezghad, et ce pour sa première tranche. La voie reliant la mosquée Boussabaa à Bombara au chef-lieu communal est aussi en plein chantier, où elle connaît des travaux de pose de la couche du béton bitumineux, de même que le lotissement Tirourine dont la voie principale est en plein travaux d’aménagement et de revêtement.

Par ailleurs, d’autres projets sont inscrits et des avis de consultation lancés pour leur réalisation. Il s’agit entre autres de la réfection de l’étanchéité du centre culturel du chef-lieu municipal d’Amizour, et de l’autre projet qui a trait à l’installation du système luminaire en LED dans toute la commune. Ce type d’éclairage, comme il est connu, consomme moins d’énergie électrique.

Ce système tant « économique » ferait rogner sur les dépenses des collectivités locales pour une meilleure gestion des finances publiques. Par ailleurs, l’APC a procédé, récemment, à la création d’un point de vente des bonbonnes du gaz butane au niveau du magasin communal.

Cette initiative a été prise par l’APC dans l’optique de combler les insuffisances constatées en matière de cette énergie, surtout en cette saison hivernale. Et pour tenter d’endiguer le phénomène des chiens errants lequel n’est apparemment pas prêt de s’estomper à cause de la multiplication ahurissante de ces canidés, l’APC a lancé, depuis le 1er de ce mois et ce jusqu’au 15 mars prochain, une campagne d’abattage de chiens errants dans toute la commune.

S. Y.

L’article Plusieurs projets en cours de réalisation est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.


Le chemin intercommunal en piteux état

$
0
0

Rallier la commune de Béni Douala est devenu un véritable casse-tête pour les habitants de la localité d’Aït Mahmoud.

Long de quelque six kilomètres, le chemin reliant le village Taguemout Azouz au chef-lieu de daïra est quasiment impraticable, étant en dégradation constante, à cause d’ouvrages de drainage des eaux pluviales obstrués, de multiples avaries sur le réseau de l’AEP et de la non-remise en état de la route après des travaux de raccordement à l’assainissement et au gaz.

Autant de facteurs ayant complètement défoncé ce tronçon, déjà non goudronné, et provoqué, par là, l’ire des automobilistes et des transporteurs. Ils sont d’ailleurs nombreux à emprunter ce chemin intercommunal, en butte aux crevasses, aux nids-de-poule et aux mares d’eau à partir du lieu-dit «Embranchement» jusqu’à l’entrée d’Akal Abarkane.

«En période hivernale, plusieurs endroits deviennent carrément des piscines à ciel ouvert, mettant à mal et le conducteur et son carrosse. En période estivale, c’est la poussière qui en dissuade plus d’un d’emprunter cet axe routier, bien qu’il soit le plus proche de la commune de Béni Douala et de la wilaya de Tizi-Ouzou», explique un automobiliste.

Il faut signaler qu’une enveloppe financière du sectoriel a été délibérée pour la réfection de ce tronçon, mais les choses en sont restées là. «Nous sommes sidérés de constater que cette route n’ait pas encore été prise en charge. C’est à croire que c’est un blocage voulu ! Jusqu’à quand finira-t-on avec ce calvaire ?

Cette route cauchemardesque a complètement endommagé nos véhicules», déplore un transporteur. Les autorités concernées sont appelées à régler problème qui date depuis quelques années maintenant, surtout que les deux communes reçoivent une masse touristique très importante, vu leurs patrimoines historiques importants et les différents sites de villégiature qu’elles recèlent.

Lyes Mechouek

L’article Le chemin intercommunal en piteux état est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Les transporteurs en grève

$
0
0

Depuis le 31 janvier dernier, les transporteurs des localités de Kendira, Barbacha et Feraoun ralliant le chef-lieu de Béjaïa sont en grève.

À l’origine de ce mouvement, une décision des autorités locales d’Amizour interdisant à ces transporteurs de faire des arrêts au niveau de la station de bus de la commune. Les mêmes autorités ont par la suite invité ces transporteurs à effectuer leurs arrêts au lieu dit Pâtisserie, sur la RN75.

Une proposition rejetée par les transporteurs mécontents prétextant de «l’exigüité de l’endroit et les désagréments causés aux voyageurs». Depuis maintenant plus d’une semaine, le bras de fer entre les autorités locales d’Amizour et ces transporteurs se corse de plus en plus, laissant sur le carreau des centaines d’usagers des transports en communs des localités de Kendira, Barbacha et Feraoun.

Intervenant pour en finir avec ce conflit qui n’a que trop duré, les services de la direction des Transports de Béjaïa, ont convié, lundi dernier en fin d’après-midi, les parties en conflits à une réunion de conciliation dans les locaux de la daïra d’Amizour. Néanmoins, la rencontre s’est terminée en queue de poisson.

Et pour cause, l’arrêt proposé aux transporteurs des trois communes, à savoir à proximité des locaux de la brigade de gendarmerie d’Amizour, en aller et retour, n’a pas trouvé preneur. Les transporteurs grévistes campent sur leur position et réclament mordicus d’effecteur leurs arrêts, comme à l’accoutumée, au niveau de la station principale d’Amizour.

Il est à signaler que le mouvement de grève de ces transporteurs n’a pas été sans engendrer des désagréments aux voyageurs des régions de Kendira, Barbacha et Feraoun. Des usagers contraints à trouver des palliatifs pour rallier Béjaïa chef-lieu de wilaya.

F. A. B.

L’article Les transporteurs en grève est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Le CW42 A délabré

$
0
0

Le chemin de wilaya N°42 A (CW42 A) qui passe par la commune de Boudjellil ne cesse de se dégrader au fil des ans, au grand dam des usagers ! En effet, ce tronçon long de 15 km, lequel fait la jonction entre le CW12, situé dans la wilaya de Bouira et la RN106, reliant les wilayas de Béjaïa et Bordj Bou Arreridj, se trouve en proie à la dégradation.

Ce chemin, très emprunté d’ailleurs par les automobilistes au quotidien, n’a connu aucune opération de réhabilitation depuis 2011, année de la pose du béton bitumineux. Cependant, ce qui a accentué sa détérioration c’est l’absence des travaux d’entretien et de confortement.

Le tronçon en question manque cruellement en caniveaux, avaloirs et autres équipements permettant le drainage des eaux pluviales, lesquelles causent des avaries notamment à plusieurs endroits. Il est constaté sur l’asphalte des nids-de-poule, des crevasses et des ornières qui mettent à rude épreuve les nerfs des usagers, et ce à chaque fois qu’il est emprunté.

Ce tronçon se transforme à chaque intempérie en ruisseaux, tellement les torrents pluviaux y coulent à flots. Comme c’est le cas d’ailleurs pour cette partie du CW42 A située à quelques mètres seulement des « quatre-chemins » de Boudjellil, où elle se transforme en petit « oued », gênant considérablement la circulation routière.

«Le CW42 A, qui est un tronçon névralgique dans la région de l’arrière-pays de la Soummam, mérite vraiment une opération de réhabilitation de sa couche bitumeuse. La circulation automobile devient exécrable surtout à la tombée de la pluie, où les eaux des pluies envahissent la chaussée rendant la circulation laborieuse.

Il est vraiment temps que les autorités de wilaya prennent en charge ce chemin», insiste un usager de ce tronçon. Ce n’est malheureusement pas le seul chemin dans cette municipalité qui se trouve aux prises avec des avaries. D’autres sont aussi délabrés et pleins d’aspérités.

Syphax Y.

L’article Le CW42 A délabré est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Le foyer de jeunes toujours pas opérationnel

$
0
0

Le foyer de jeunes de Tafoughalt lancé en 1991, n’est toujours pas opérationnel. Tous les exécutifs ayant succédé à la tête de l’APC depuis, promettaient à chaque fois de le mettre en service, en vain. Pis encore, il se dégrade de jour en jour: vitres brisées, infiltrations d’eau …

Il est dans un état d’abandon alors qu’il peut servir les jeunes de ce village de 5000 habitants qui n’ont que les cafés maures pour passer leur temps. «Je me rappelle qu’il a été inscrit dans le cadre du plan quinquennal 1985-1989. Il a tardé pour être lancé à cause du manque d’assiette foncière dans notre village. Finalement, nous avons dégagé un terrain qui appartient à Tajmaât.

Tout de même, cela n’a pas été facile car il y avait des oppositions», confiera un ex-membre de l’association Tiwizi aujourd’hui dissoute. Et d’ajouter: «En dépit de tous les problèmes, il a été concrétisé. Cependant, il n’a ouvert ses portes qu’au début des années 2000 lorsqu’il a été pris en charge par l’association Tasuta. Et après le décès du président, Arezki Tifaoui, il est fermé».

En 2008, le comité de village Tadukli a obtenu son extension. La construction initiale a bénéficié dans la cour d’un autre bloc de trois salles au rez-de chaussée et d’autres au premier étage. Avec cette extension, tout le monde croyait qu’il allait être mis en service. Jusqu’à aujourd’hui, il est toujours fermé.

« De telles structures devraient être transférées à la direction de la Jeunesse et des Sports parce que l’APC ne peut pas les gérer. Elle n’a pas surtout de personnel qualifié. En tout cas, nous ne ménagerons aucun effort pour que ce foyer devienne un point de chute pour nos jeunes. Il peut leur rendre énormément de services», dira un membre de l’association Tasuta n’Tfughalt ressuscitée après avoir été mise en veille depuis des années.

Il est attendu que les jeunes membres de cette association y activent dans cette structure. «Nous avons un programme intéressant et pour le concrétiser nous devons avoir une structure d’accueil. La seule qui existe dans notre village est ce foyer pour jeunes. Nous pensons même à donner des cours non seulement aux élèves des classes d’examen mais aussi aux personnes désireuses d’apprendre les langues telles Tamazight, les langues française et anglaise», poursuivra le même membre de Tasuta.

En somme, il y a beaucoup de volonté chez les jeunes du village dont la plupart sont des universitaires. Donc, il faudrait aussi que les autorités fassent des efforts de leur côté pour rénover un tant soit peu cette structure juvénile avant qu’elle ne devienne un lieu de rencontres nocturnes pour les noctambules du village.

Amar Ouramdane

L’article Le foyer de jeunes toujours pas opérationnel est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Des villageois mobilisés

$
0
0

Animés d’un grand désir de participer au concours Rabah Aïssat du village le plus propre, une dizaine de hameaux de la commune d’Aïn El-Hammam se disent «freinés» dans leur projet par «le manque flagrant de moyens financiers».

Pour prétendre à concourir avec «les plus nantis», il faut se préparer pendant plusieurs années, soutiennent-ils. Un président de comité de village de l’aârch N’Ath Manguellet explique ce qui les empêche d’envisager une participation pour le moment : «Cela nécessite beaucoup d’argent, alors que nous arrivons tout juste à faire face aux besoins les plus élémentaires.

Les conditions de participation sont difficiles à satisfaire pour un village comme le nôtre». L’énumération des endroits visités par la commission d’évaluation le laisse pantois : «Le nettoyage des ruelles, les cimetières, les points d’eau, thajmaât et tant d’autres lieux publics peuvent engloutir des centaines de millions, sans compter toutes les décorations nécessaires à la mise en beauté du village», estime-t-il.

«Comparées à nos besoins, les aides de l’APC dans le cadre des PCD représentent une aiguille dans une botte de foin», disent les responsables, dont les ambitieux programmes nécessitent bien plus que «les quelques miettes que la wilaya alloue à la mairie». Pour réaliser ne serait-ce qu’un mur de soutènement, il faut cumuler des aides de plusieurs années, alors que d’autres projets attendent leur réalisation depuis longtemps.

Ce qui ne veut nullement dire que leur cadre de vie est voué aux herbes folles et aux ordures. Au contraire. Grâce aux cotisations des villageois, aux dons de bienfaiteurs et surtout au volontariat, les habitants arrivent tant bien que mal à garder un visage plutôt accueillant de leurs bourgades.

En effet, malgré les carences, les hameaux sont loin d’être sales comparativement à la situation qui y prévalait il y a une dizaine d’années. Même si les murs extérieurs ne sont pas peints ou ornés de tableaux, la plupart des patelins sont accueillants et propres, avec des décharges publiques éradiquées et une eau de fontaine limpide. De nombreux efforts sont consentis continuellement pour améliorer le cadre de vie des habitants.

«C’est ce qui importe pour nous», souligne un jeune homme actif dans une association de protection de l’environnement. Mieux encore, l’organisation, avec un règlement interne, inspiré de celui des anciens, est approuvée en assemblée générale dans le but d’«assurer la quiétude et le bien-être des habitants». L’on veille au respect d’autrui, en infligeant des amendes à ceux qui ne se conforment pas aux lois de la communauté.

Ainsi, ceux qui ne respectent pas les horaires de dépôt des ordures, sont verbalisés et sommés à payer des amendes, dont le montant est fixé au préalable. Une manière de renflouer la caisse communale. Toute infraction est sanctionnée. Mais «les responsables ne sont pas là seulement pour les amendes. Beaucoup de travaux d’intérêt général font partie de notre programme», dira un membre de comité de village.

D’aucuns estiment que les villages qui activent dans l’anonymat devraient être encouragés par la wilaya ou l’APW «pour tous les efforts qu’ils ne cessent de fournir pour se mettre au niveau de tous les villages qui se sont distingués au concours Aïssat Rabah». Sans aide extérieure, ils ne pourront pas réaliser les projets qui leur tiennent à cœur.

A. O. T.

L’article Des villageois mobilisés est apparu en premier sur La Dépêche de Kabylie.

Viewing all 48783 articles
Browse latest View live